Le Cotonnier
Nom latin: Gossypium barbadense, Gossypium
herbaceum, Gossypium arboreum.
Famille : malvacées (Malvaceae).
Noms vernaculaires : Français :
Cotonnier, coton. , anglais : Levant
coton.
Fon, Goun : sekafoun , Kikongo :
nsadi , Yoruba : ewe-owu
, Anglais : west Indian
cotton , Hausa : kada , Peul : abou
Description
Le cotonnier
est à mi-chemin entre une plante herbacée et un petit arbuste qui peut mesurer
presque un mètre vingt de haut, à l’état sauvage, il est de type vivace et
cultivé, il est annuel, il fait partie de la famille des malvacées.
Ces tiges sont droites sortantes de racines pivotantes, son feuillage est complètement glabre avec des feuilles alternées et palmatilobées, elles présentent de trois à sept lobes de forme triangulaire.
Son inflorescence est terminale avec des fleurs de teinte jaunes, blanches voir pourpres, elles ont l’apparence de celle des hibiscus et produisent le fruit une sorte de capsule renfermant jusqu’à une cinquantaine de graines munies de longs poils blanchâtres (fibre).
Ces tiges sont droites sortantes de racines pivotantes, son feuillage est complètement glabre avec des feuilles alternées et palmatilobées, elles présentent de trois à sept lobes de forme triangulaire.
Son inflorescence est terminale avec des fleurs de teinte jaunes, blanches voir pourpres, elles ont l’apparence de celle des hibiscus et produisent le fruit une sorte de capsule renfermant jusqu’à une cinquantaine de graines munies de longs poils blanchâtres (fibre).
Habitat
Le cotonnier
prend ses origines des Indes et plus précisément de la péninsule Arabique, il
affectionne les climats tropicaux et tempérés, la chaleur et un bon
ensoleillement lui sont favorables.
Pour la racine, il faut l’éplucher en fine bande et les faire sécher, tandis que pour extraire la fibre des fruits, il faut enlever cette capsule, retirer la fibre par une torsion.
Pour la racine, il faut l’éplucher en fine bande et les faire sécher, tandis que pour extraire la fibre des fruits, il faut enlever cette capsule, retirer la fibre par une torsion.
Principaux constituants
Le cotonnier
renferme des flavonoïdes et
des acides gras
(oméga6 et 9) et de l’acide
palmitique, des stérols, une huile fixe, du gossypol et de la vitamine A et E, de la résine et
du glycéride.
Propriétés thérapeutiques et
médicinales
Le cotonnier était d’une grande valeur médicinale dans la
pharmacopée traditionnelle africaine, surtout comme analgésique et
anti-inflammatoire.
Ses feuilles et ses racines étaient utilisées en décoction dans le traitement de l’hépatite et des douleurs abdominales dues à la menstruation.
Des préparations faites à partir de certains éléments de cette plante connurent une certaine renommée pour favoriser la lactation et apaiser les quintes de toux.
Chez les guérisseurs africains, les graines de coton mélangé avec d’autres plantes soignaient les affections hépatobiliaires, d’autres s’en servaient pour stopper les épitaxies (saignements importants du nez).
Cette plante en bain ou en friction traitait les affections de la peau et les prurits, en instillation dans les oreilles, elle soulageait des otites, il est même rapporté que durant l’épidémie de grippe qui eut lieu au Nigeria, il y a presque un siècle de cela, la farine obtenue de ces graines et des feuilles permirent de sauver bien des vies.
L’utilisation du coton en médecine traditionnelle était connue par la population asiatique et surtout vietnamienne pour ses vertus sur les maladies des os.
Il est de même en Inde ou son emploi amenait à une stimulation du cycle menstruel, facilitait l’accouchement, il était un traitement des symptômes de la ménopause.
De plus, l’écorce des racines du cotonnier soignait les troubles urinaires, une décoction des feuilles soulageait des maux de tête et réduisait les états fiévreux, l’huile extraite était appliquée sur les morsures de serpent et tous autres insectes.
Ses feuilles et ses racines étaient utilisées en décoction dans le traitement de l’hépatite et des douleurs abdominales dues à la menstruation.
Des préparations faites à partir de certains éléments de cette plante connurent une certaine renommée pour favoriser la lactation et apaiser les quintes de toux.
Chez les guérisseurs africains, les graines de coton mélangé avec d’autres plantes soignaient les affections hépatobiliaires, d’autres s’en servaient pour stopper les épitaxies (saignements importants du nez).
Cette plante en bain ou en friction traitait les affections de la peau et les prurits, en instillation dans les oreilles, elle soulageait des otites, il est même rapporté que durant l’épidémie de grippe qui eut lieu au Nigeria, il y a presque un siècle de cela, la farine obtenue de ces graines et des feuilles permirent de sauver bien des vies.
L’utilisation du coton en médecine traditionnelle était connue par la population asiatique et surtout vietnamienne pour ses vertus sur les maladies des os.
Il est de même en Inde ou son emploi amenait à une stimulation du cycle menstruel, facilitait l’accouchement, il était un traitement des symptômes de la ménopause.
De plus, l’écorce des racines du cotonnier soignait les troubles urinaires, une décoction des feuilles soulageait des maux de tête et réduisait les états fiévreux, l’huile extraite était appliquée sur les morsures de serpent et tous autres insectes.
Recherche
Il fut fait des études
médicales américaines sur le coton, les résultats furent prometteurs sur une
molécule contenue dans cette plante et pouvant être d’un intérêt capital dans
le traitement de l’ostéoporose et
ceux sans aucun effet néfaste sur les autres cellules.
Précautions effets secondaires,
contre-indications
Il est recommandé de prendre avis auprès d’un
praticien avant l’utilisation du cotonnier, car il peut être toxique en usage interne, son
emploi doit être fait sous contrôle médical, il est déconseillé durant la phase de grossesse.
Divers
Le cotonnier connaît de nombreux usages, bien entendu
tout le monde sait son emploi dans le textile, pour cela, il est
récupéré les fibres blanchâtres contenues dans la capsule (fruit), puis après
transformation en fil, il est ensuite tissé.
Saviez-vous que le coton est la fibre naturelle la plus exploiter à travers le monde, depuis le 19 siècles, cette fibre est d’ailleurs classée la première fibre textile au monde grâce à l’industrialisation et l’agronomie moderne.
L’huile extraite des graines de coton figure à la cinquième place des huiles dites alimentaires, d’ailleurs, il est bon à savoir que nous en ingérons fréquemment sans être forcément stipulé, elle se trouve associée dans certaines de nos margarines et fritures, dans des plats cuisinés et voir des pâtisseries et viennoiseries.
Et ce n’est pas tout, elle est connue pour son usage en cosmétologie et servant à la production de produits de beauté, sous forme de lait ou lotion, de crème et d’huile de massage, de soins pour après le soleil et en tant que soins après-rasage pour apaiser la peau, il est utilisé également à la fabrication de savon.
Certaines parties du cotonnier sont employées en tant que combustibles, mais aussi comme engrais, d’autres éléments sont utilisés pour la consommation du bétail et son huile est aussi un lubrifiant pour les moteurs.
Il était raconté autrefois que les boules de coton servaient de talisman pour protéger la maison à cette fin, on récupérait cette fibre et on la plaçait sur un meuble dans un sucrier.
Saviez-vous que le coton est la fibre naturelle la plus exploiter à travers le monde, depuis le 19 siècles, cette fibre est d’ailleurs classée la première fibre textile au monde grâce à l’industrialisation et l’agronomie moderne.
L’huile extraite des graines de coton figure à la cinquième place des huiles dites alimentaires, d’ailleurs, il est bon à savoir que nous en ingérons fréquemment sans être forcément stipulé, elle se trouve associée dans certaines de nos margarines et fritures, dans des plats cuisinés et voir des pâtisseries et viennoiseries.
Et ce n’est pas tout, elle est connue pour son usage en cosmétologie et servant à la production de produits de beauté, sous forme de lait ou lotion, de crème et d’huile de massage, de soins pour après le soleil et en tant que soins après-rasage pour apaiser la peau, il est utilisé également à la fabrication de savon.
Certaines parties du cotonnier sont employées en tant que combustibles, mais aussi comme engrais, d’autres éléments sont utilisés pour la consommation du bétail et son huile est aussi un lubrifiant pour les moteurs.
Il était raconté autrefois que les boules de coton servaient de talisman pour protéger la maison à cette fin, on récupérait cette fibre et on la plaçait sur un meuble dans un sucrier.
Remèdes
Toux, Bronchite
Faire une
décoction de 10 minutes avec une attache de feuilles et de 3 fruits mûrs
de Citrus aurantiifolia, dans 1 litre d’eau.
Filtrer et boire une demi-tasse après les repas
Otite, mal d’oreille
Ramollir
les feuilles au dessus du feu, triturer, et instillation du jus dans les
oreilles. (une goutte 3 fois par jour)
Ou bien
Chauffé
un fruit pas mûr, pressé pour avoir le jus, mettre 2 gouttes dans les oreilles
durant 2 jours
Maux de dents
Prendre
les feuilles de Gossypium barbadense, les écraser entre les mains, les mélanger
avec les feuilles d'Ageratum Conyzoides. Utiliser le liquide du mélange en bain
de bouche 3 fois par jour après les repas.
Douleurs abdominales
Faire
bouillir une attache de feuilles dans 2 litre d’eau durant 10 minutes. Laisser reposer, filtrer et boire 125 ml
après les repas
Carie dentaire
Effectuer des bains de bouche avec
la décoction des racines
Anémie
Ajouter une cuillère à café de poudre de
racine dans un verre d’eau chaude,
laisser infuser 5 minutes et boire après les repas.
Diarrhée
Faire une infusion froide d’une attache de feuilles
écrasées dans 500 ml d’eau, boire trois fois par jour jusqu'au bon résultat
Glandes lymphatiques gonflées
Mettre une cuillère à café de poudre d’écorces
de racines dans un verre d’eau chaude et laisser infuser 5 minutes. Filtrer et boire après les repas.
Règles douloureuses, dysménorrhée
Faire une
décoction de 15 minutes avec une attache de racines , dans 2 litres d’eau. Filtrer et boire une demi-tasse après les
repas.
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